Versailles, Cathédrale
Saint Louis
4 place Saint Louis, 78000 Versailles
Orgue de tribune OdC >
1761 - François-Henri Clicquot (1)
1829 - Louis-Paul Dallery (6)
1840 - John Abbey (6)
1863 - Aristide Cavaillé-Coll (2)
1961 - Beuchet-Debierre (5)
1987 - Théo Haerpfer (5)
2018-25 - Lacorre & Muhleisen (3)
La cathédrale Saint Louis de Versailles a été
construite entre 1743 et 1754. L'architecte en était
Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne (1711-178), le
petit-fils du célèbre architecte Jules Hardouin-
Mansart. En 1746, Louis-François Trouard ajouta la
Chapelle de la Providence (devenue la Chapelle des
Catéchismes) dans le transept nord. Dans un style
baroque très gracieux, l'édifice abrite aussi une
superbe collection de peintures d'époque. Au début,
ce n'était que l'église du quartier Saint-Louis. Elle
n'est devenue cathédrale qu'en 1848.
L'orgue a été réalisé par François-Henri Clicquot en 1759-
1761 (45 jeux, 4 claviers, et un pédalier avec un grand
ravalement).
1829 : Relevage par Louis-Paul Dalley (ajout d'une
bombarde au Grand Orgue)
1840 : Relevage par John Abbey (nouvelle soufflerie)
1863 : Restauration par Aristide Cavaillé-Coll :
suppression du quatrième clavier, ajout d'un récit de 8
jeux, remplacement de plusieurs mutations et mixtures
par des jeux « symphoniques » sur les autres claviers
(une gambe et un unda-maris sur le positif, une gambe et
un salicional sur le grand-orgue), installation d'une
machine Barker sur le grand-orgue, extension des
sommiers de 50 à 54 notes pour chaque clavier,
rénovation de l'alimentation en vent, en utilisant des
pressions différentes pour chaque sommier.
Au cours de la première moitié du vingtième siècle, des
travaux furent exécutés par Mutin, Bossier, et Costa-
Duval.
En 1961, une restauration fut entreprise par Beuchet-
Debierre : extension des claviers à 56 notes, installation
d'un nouveau pédalier de 30 notes, repositionnement de
la pédale d'expression du récit, qui devient une « cuillère
», déplacée de l'extrême droite de la console vers le
centre. Sur le grand-orgue, un quinte assez médiocre, qui
n'avait été conçue, ni par Clicquot, ni par Cavaillé-Coll, fut
remplacée par une nouvelle quinte, et une flûte de 4
pieds remplacée par un prestant de 4 pieds (qui fut
repositionné sur le récit). Sur le positif, les jeux de gambe
et d'unda-maris furent remplacés par une flûte douce de
4 pieds et une tierce de 1 3/5 pieds, et un larigot de 1 1/3
pieds fut ajouté. Un sommier supplémentaire fut
construit à l'intérieur du récit, afin d'y accueillir les jeux
suivants : un principal de 8 pieds, un prestant de 4 pieds,
une doublette de 2 pieds, et un plein-jeu.
En 1987, une restauration complète fut exécutée par
Théo Haerpfler (Manufacture Lorraine de Grandes
Orgues), restituant la composition originale de Cavaillé-
Coll en 1863.
En 2025, l’orgue subit plus de six ans de rénovation par
Lacorre & Muhleisen. Ils ont réutilisé une grande partie
du matériel pour atteindre une palette sonore plus
romantique que classique. En plus, tous les mécanismes
ont été changé pour mettre ‘au goût du jour’.
Lire plus…
Organiste titulaire
Jean-Pierre Millioud, Christian Ott, titulaires
Anne-Isabelle de Parcevaux, Sacha Dhénin, Frédéric
Morlot et Philip Mesnier, titulaires adjoints
Concerts
Occasionnellement
Messes avec orgue
Dimanche 11h00
Vidéo
Christian Ott (avant la rénovation)
Christian Ott (après la renovation, à venir)
Versailles,
Cathédrale
Saint Louis
4 place Saint Louis, 78000 Versailles
Orgue de tribune OdC >
1761 - François-Henri Clicquot (1)
1829 - Louis-Paul Dallery (6)
1840 - John Abbey (6)
1863 - Aristide Cavaillé-Coll (2)
1961 - Beuchet-Debierre (5)
1987 - Théo Haerpfer (5)
2018-25 - Lacorre & Muhleisen (3)
ORGUES DE PARIS © 2025 Vincent Hildebrandt LES ORGUES
Organiste titulaire
Jean-Pierre Millioud, Christian Ott, titulaires
Anne-Isabelle de Parcevaux, Sacha Dhénin, Frédéric
Morlot et Philip Mesnier, titulaires adjoints
Concerts
Occasionnellement
Messes avec orgue
Dimanche 11h00
Vidéo
Christian Ott (avant la rénovation)
Christian Ott (après la renovation, à venir)
L'orgue a été réalisé par François-Henri Clicquot en 1759-
1761 (45 jeux, 4 claviers, et un pédalier avec un grand
ravalement).
1829 : Relevage par Louis-Paul Dalley (ajout d'une bombarde
au Grand Orgue)
1840 : Relevage par John Abbey (nouvelle soufflerie)
1863 : Restauration par Aristide Cavaillé-Coll : suppression
du quatrième clavier, ajout d'un récit de 8 jeux,
remplacement de plusieurs mutations et mixtures par des
jeux « symphoniques » sur les autres claviers (une gambe et
un unda-maris sur le positif, une gambe et un salicional sur
le grand-orgue), installation d'une machine Barker sur le
grand-orgue, extension des sommiers de 50 à 54 notes pour
chaque clavier, rénovation de l'alimentation en vent, en
utilisant des pressions différentes pour chaque sommier.
Au cours de la première moitié du vingtième siècle, des
travaux furent exécutés par Mutin, Bossier, et Costa-Duval.
En 1961, une restauration fut entreprise par Beuchet-
Debierre : extension des claviers à 56 notes, installation d'un
nouveau pédalier de 30 notes, repositionnement de la
pédale d'expression du récit, qui devient une « cuillère »,
déplacée de l'extrême droite de la console vers le centre. Sur
le grand-orgue, un quinte assez médiocre, qui n'avait été
conçue, ni par Clicquot, ni par Cavaillé-Coll, fut remplacée
par une nouvelle quinte, et une flûte de 4 pieds remplacée
par un prestant de 4 pieds (qui fut repositionné sur le récit).
Sur le positif, les jeux de gambe et d'unda-maris furent
remplacés par une flûte douce de 4 pieds et une tierce de 1
3/5 pieds, et un larigot de 1 1/3 pieds fut ajouté. Un sommier
supplémentaire fut construit à l'intérieur du récit, afin d'y
accueillir les jeux suivants : un principal de 8 pieds, un
prestant de 4 pieds, une doublette de 2 pieds, et un plein-
jeu.
En 1987, une restauration complète fut exécutée par Théo
Haerpfler (Manufacture Lorraine de Grandes Orgues),
restituant la composition originale de Cavaillé-Coll en 1863.
En 2025, l’orgue subit plus de six ans de rénovation par
Lacorre & Muhleisen. Ils ont réutilisé une grande partie du
matériel pour atteindre une palette sonore plus romantique
que classique. En plus, tous les mécanismes ont été changé
pour mettre ‘au goût du jour’.
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